Alimentation et nutrition

Les formes traditionnelles de chasse et de pêche ont été remplacées par une dépendance croissante à l'égard de la nourriture fournie par le sud. Cependant, le coût de l'acheminement vers les communautés du Nord implique de payer des prix élevés, même pour les produits alimentaires les plus élémentaires. Par exemple, les bananes peuvent coûter jusqu'à 5,39 $ le kg, les oranges 11,19 $ le kg, les pommes 9,39 $ le kg et un sac de 4 litres de lait 14 $. En conséquence, les régimes alimentaires sont devenus de plus en plus malsains. Cela a entraîné une augmentation importante du diabète, de l'obésité, des caries dentaires et d'autres problèmes de santé dans les communautés des Premières Nations. (Feathers of Hope : A First Nations Youth Action Plan (Provincial Advocate for Children & Youth) Ontario; 2014)

L'EAPA 2012 définit l'insécurité alimentaire comme une situation où la nourriture achetée ne dure pas, où il n'y a pas assez d'argent pour en acheter davantage, où un ménage ne peut pas se permettre de manger des repas équilibrés, ou où les membres du ménage réduisent la taille de leurs repas ou sautent des repas parce qu'il n'y a pas assez d'argent pour la nourriture. Des recherches ont établi que lorsqu'une personne est en situation d'insécurité alimentaire, elle risque de connaître un certain nombre de problèmes de santé, notamment des maladies chroniques, une mauvaise santé mentale et une mobilité réduite (Tarasuk 2009).En 2012, l'insécurité alimentaire des ménages était vécue de façon disproportionnée par les membres des Premières Nations (par rapport à la population canadienne totale). Le fait de souffrir d'insécurité alimentaire augmentait considérablement la probabilité d'avoir de moins bons résultats en matière de santé. En 2012, un membre des Premières Nations sur cinq (20 %) âgé de 15 ans et plus vivant hors réserve a connu l'insécurité alimentaire des ménages. Ce chiffre est à comparer à 8 % de la population totale du Canada (CCHS 2012). Après avoir tenu compte de divers facteurs, les membres des Premières Nations âgés de 15 ans et plus vivant hors réserve qui ont connu l'insécurité alimentaire des ménages au cours des 12 mois précédents étaient beaucoup plus susceptibles que ceux qui jouissaient de la sécurité alimentaire de déclarer l'un des trois résultats négatifs pour la santé. Ces résultats s'alignent sur ceux d'autres recherches axées sur les Autochtones qui expliquent que même lorsque des facteurs comme l'âge, le sexe et l'éducation sont pris en compte, les Autochtones vivant dans des ménages en situation d'insécurité alimentaire sont beaucoup plus susceptibles d'être en mauvaise santé, de subir un stress élevé et d'être insatisfaits de leur vie (Willows et al. 2011). (Aboriginal Peoples Survey 2012, Social Determinants of Health for the off-reserve First Nations population, 15 years of age and older, Christine Rotenberg; Released April 12, 2016, Statistics Canada)

Dans une communauté crie de Fort Severn, en Ontario, par exemple, les deux tiers des ménages ont connu l'insécurité alimentaire en 2002. Une étude menée en 1997 dans les communautés nordiques de Repulse Bay et de Pond Inlet a révélé qu'environ 50 % des familles de chaque communauté ont déclaré ne pas avoir eu assez à manger au cours des 30 derniers jours. (Social Determinants of Health: The Canadian Facts, Juha Mikkonen & Dennis Raphael, 2010, Toronto: York University School of Health Policy & Management: PDF)

Les formes traditionnelles de chasse et de pêche ont été remplacées par une dépendance croissante à l'égard de la nourriture fournie par le sud. Cependant, le coût de l'acheminement vers les communautés du Nord implique de payer des prix élevés, même pour les produits alimentaires les plus élémentaires. Par exemple, les bananes peuvent coûter jusqu'à 5,39 $ le kg, les oranges 11,19 $ le kg, les pommes 9,39 $ le kg et un sac de 4 litres de lait 14 $. En conséquence, les régimes alimentaires sont devenus de plus en plus malsains. Cela a entraîné une augmentation importante du diabète, de l'obésité, des caries dentaires et d'autres problèmes de santé dans les communautés des Premières Nations. (Feathers of Hope : A First Nations Youth Action Plan (Provincial Advocate for Children & Youth) Ontario; 2014)

L'EAPA 2012 définit l'insécurité alimentaire comme une situation où la nourriture achetée ne dure pas, où il n'y a pas assez d'argent pour en acheter davantage, où un ménage ne peut pas se permettre de manger des repas équilibrés, ou où les membres du ménage réduisent la taille de leurs repas ou sautent des repas parce qu'il n'y a pas assez d'argent pour la nourriture. Des recherches ont établi que lorsqu'une personne est en situation d'insécurité alimentaire, elle risque de connaître un certain nombre de problèmes de santé, notamment des maladies chroniques, une mauvaise santé mentale et une mobilité réduite (Tarasuk 2009).En 2012, l'insécurité alimentaire des ménages était vécue de façon disproportionnée par les membres des Premières Nations (par rapport à la population canadienne totale). Le fait de souffrir d'insécurité alimentaire augmentait considérablement la probabilité d'avoir de moins bons résultats en matière de santé. En 2012, un membre des Premières Nations sur cinq (20 %) âgé de 15 ans et plus vivant hors réserve a connu l'insécurité alimentaire des ménages. Ce chiffre est à comparer à 8 % de la population totale du Canada (CCHS 2012). Après avoir tenu compte de divers facteurs, les membres des Premières Nations âgés de 15 ans et plus vivant hors réserve qui ont connu l'insécurité alimentaire des ménages au cours des 12 mois précédents étaient beaucoup plus susceptibles que ceux qui jouissaient de la sécurité alimentaire de déclarer l'un des trois résultats négatifs pour la santé. Ces résultats s'alignent sur ceux d'autres recherches axées sur les Autochtones qui expliquent que même lorsque des facteurs comme l'âge, le sexe et l'éducation sont pris en compte, les Autochtones vivant dans des ménages en situation d'insécurité alimentaire sont beaucoup plus susceptibles d'être en mauvaise santé, de subir un stress élevé et d'être insatisfaits de leur vie (Willows et al. 2011). (Aboriginal Peoples Survey 2012, Social Determinants of Health for the off-reserve First Nations population, 15 years of age and older, Christine Rotenberg; Released April 12, 2016, Statistics Canada)

Dans une communauté crie de Fort Severn, en Ontario, par exemple, les deux tiers des ménages ont connu l'insécurité alimentaire en 2002. Une étude menée en 1997 dans les communautés nordiques de Repulse Bay et de Pond Inlet a révélé qu'environ 50 % des familles de chaque communauté ont déclaré ne pas avoir eu assez à manger au cours des 30 derniers jours. (Social Determinants of Health: The Canadian Facts, Juha Mikkonen & Dennis Raphael, 2010, Toronto: York University School of Health Policy & Management: PDF)

Les formes traditionnelles de chasse et de pêche ont été remplacées par une dépendance croissante à l'égard de la nourriture fournie par le sud. Cependant, le coût de l'acheminement vers les communautés du Nord implique de payer des prix élevés, même pour les produits alimentaires les plus élémentaires. Par exemple, les bananes peuvent coûter jusqu'à 5,39 $ le kg, les oranges 11,19 $ le kg, les pommes 9,39 $ le kg et un sac de 4 litres de lait 14 $. En conséquence, les régimes alimentaires sont devenus de plus en plus malsains. Cela a entraîné une augmentation importante du diabète, de l'obésité, des caries dentaires et d'autres problèmes de santé dans les communautés des Premières Nations. (Feathers of Hope : A First Nations Youth Action Plan (Provincial Advocate for Children & Youth) Ontario; 2014)

L'EAPA 2012 définit l'insécurité alimentaire comme une situation où la nourriture achetée ne dure pas, où il n'y a pas assez d'argent pour en acheter davantage, où un ménage ne peut pas se permettre de manger des repas équilibrés, ou où les membres du ménage réduisent la taille de leurs repas ou sautent des repas parce qu'il n'y a pas assez d'argent pour la nourriture. Des recherches ont établi que lorsqu'une personne est en situation d'insécurité alimentaire, elle risque de connaître un certain nombre de problèmes de santé, notamment des maladies chroniques, une mauvaise santé mentale et une mobilité réduite (Tarasuk 2009).En 2012, l'insécurité alimentaire des ménages était vécue de façon disproportionnée par les membres des Premières Nations (par rapport à la population canadienne totale). Le fait de souffrir d'insécurité alimentaire augmentait considérablement la probabilité d'avoir de moins bons résultats en matière de santé. En 2012, un membre des Premières Nations sur cinq (20 %) âgé de 15 ans et plus vivant hors réserve a connu l'insécurité alimentaire des ménages. Ce chiffre est à comparer à 8 % de la population totale du Canada (CCHS 2012). Après avoir tenu compte de divers facteurs, les membres des Premières Nations âgés de 15 ans et plus vivant hors réserve qui ont connu l'insécurité alimentaire des ménages au cours des 12 mois précédents étaient beaucoup plus susceptibles que ceux qui jouissaient de la sécurité alimentaire de déclarer l'un des trois résultats négatifs pour la santé. Ces résultats s'alignent sur ceux d'autres recherches axées sur les Autochtones qui expliquent que même lorsque des facteurs comme l'âge, le sexe et l'éducation sont pris en compte, les Autochtones vivant dans des ménages en situation d'insécurité alimentaire sont beaucoup plus susceptibles d'être en mauvaise santé, de subir un stress élevé et d'être insatisfaits de leur vie (Willows et al. 2011). (Aboriginal Peoples Survey 2012, Social Determinants of Health for the off-reserve First Nations population, 15 years of age and older, Christine Rotenberg; Released April 12, 2016, Statistics Canada)

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Le cadre conceptuel, les idées et le contenu présentés ici ont été élaborés en collaboration par les membres de l'équipe Connexions Nord de TakingITGlobal, inspirés par les communautés avec lesquelles nous travaillons.